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Marie Hervé-Bazin, Vieille Cigale

L’Auteur. 
Bon sang ne peut mentir : Sœur de René Bazin, épouse de Ferdinand Hervé-Bazin, (auteur des Grandes Journées de la Chrétienté), Marie Hervé-Bazin a écrit, sous le pseudonyme de Jacques Bret, plusieurs romans à l’usage des jeunes filles, avec un tact et un art de conter dignes du grand Académicien.

Le roman. 
Sous ce titre Vieille Cigale se cache un authentique et délicieux roman pour jeunes filles, dont l’héroïne, la charmante Véronique, ne peut épouser René, qui l’a sauvée d’une mort certaine, à cause de l’oncle, un "parvenu" louchant sur le château que ces parisiennes viennent d’acquérir à la mort de monsieur le comte.
L’amour de Madame Clausel, ancienne cantatrice, pour sa nièce, lui fera trouver la solution à une situation apparemment sans issue.
Illustration de couverture : Blanche Descolonges

Ref. A054.  14x20 cm. 256 pages.

16 €

1 commentaire:

  1. Une histoire à rebondissements multiples à destination des lectrices. D’abord le cadre, celui d’un univers champêtre : le château de Nyoiseau, entouré d’un parc, non loin d’un village, Indret. Madame Clausel vient d’en faire l’acquisition. Elle s’y installe en compagnie de sa nièce Véronique. Pour le bonheur de cette dernière, la nouvelle châtelaine tient à conserver secrète son ancienne qualité de cantatrice (une vieille ci¬gale) : personne ne doit rien en sa¬voir, à commencer par sa chère nièce. Cantatrice... la chose était encore mal vue en ce temps-là. C’était compter sans la malveillance humaine. Mon¬sieur Marchenoir, un voisin, convoi¬tait le château. La vente lui échappa. Mais les indiscrétions du notaire ne lui échappèrent pas. Il tenait sa vengeance. Tout le pays se trouva informé, et retourné contre les arrivantes. La première à souffrir de la situation n’est autre que Véronique. Un certain René vient de la sauver de la mort. Lors d’une promenade à cheval, sa monture s’était emballée, rendue nerveuse par les piqûres d’une colo¬nie de frelons. Le cœur de Véronique s’est également emballé. Il bat désor¬mais au rythme de celui de René. Et il se trouve que ses sentiments sont partagés. Oui mais voilà... ce René Daroste n’est autre que le propre ne¬veu de Monsieur Marchenoir. Comment conjurer le sort ? Un excellent roman psychologique, dont le drame se déroule au bord de la Gartempe, non loin de Montmorillon. À partir de 15 ans.
    (Format 14 x 20 cm, 256 p. Éditions Edilys, 2018, 256p., 16 €).
    Recension parue dans Lecture et Tradition, n° 94 de février 2019

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