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Les Grandes Journées de la Chrétienté



En écrivant ces pages après le désastre de 1870 − désastre pour la France, mais aussi pour l’Église, avec l’invasion des États pontificaux − Hervé-Bazin voulait montrer ces triomphes éclatants de l’Église, qui furent aussi des triomphes pour la civilisation, et qui s’appelèrent les journées du Pont Milvius, de Tolbiac, de Poitiers, de Pavie, de Jérusalem, de Las Navas, de Grenade, de Lépante, de Vienne, de Peterwardein. Il pensait que de tels spectacles étaient de nature à faire aimer l’Église et aussi à relever les courages abattus. Le style se ressent de cette pensée maîtresse de l’oeuvre. Il est alerte et vibrant. Il a ce cachet oratoire dont Hervé-Bazin, orateur par nature, ne pouvait se défaire en écrivant. Un livre de cette sorte demandait de l’enthousiasme, de la chaleur, je ne sais quoi d’abondant et de coulant à la fois, comme une onde de fleuve. Tout cela s’y trouve, et par-dessus tout la double leçon que l’auteur y voulait mettre : l’amour reconnaissant pour l’Église, et le sentiment raisonné de l’espérance. En postface : Notice biographique sur l'auteur, beau-frère de René Bazin et professeur à la même Faculté catholique de l'Ouest.

236 pages, 16x20 cms,

A005

21 €