En écrivant ces pages après le désastre de 1870 − désastre pour la France, mais aussi pour l’Église, avec l’invasion des États pontificaux − Hervé-Bazin voulait montrer ces triomphes éclatants de l’Église, qui furent aussi des triomphes pour la civilisation, et qui s’appelèrent les journées du Pont Milvius, de Tolbiac, de Poitiers, de Pavie, de Jérusalem, de Las Navas, de Grenade, de Lépante, de Vienne, de Peterwardein. Il pensait que de tels spectacles étaient de nature à faire aimer l’Église et aussi à relever les courages abattus. Le style se ressent de cette pensée maîtresse de l’oeuvre. Il est alerte et vibrant. Il a ce cachet oratoire dont Hervé-Bazin, orateur par nature, ne pouvait se défaire en écrivant. Un livre de cette sorte demandait de l’enthousiasme, de la chaleur, je ne sais quoi d’abondant et de coulant à la fois, comme une onde de fleuve. Tout cela s’y trouve, et par-dessus tout la double leçon que l’auteur y voulait mettre : l’amour reconnaissant pour l’Église, et le sentiment raisonné de l’espérance. En postface : Notice biographique sur l'auteur, beau-frère de René Bazin et professeur à la même Faculté catholique de l'Ouest.
236 pages, 16x20 cms,
A005
21 €
En écrivant ces pages après le désastre de 1870 − désastre pour la France, mais aussi pour l’Église, avec l’invasion des États pontificaux − Hervé-Bazin voulait montrer ces triomphes éclatants de l’Église, qui furent aussi des triomphes pour la civilisation, et qui s’appelèrent les journées du Pont Milvius, de Tolbiac, de Poitiers, de Pavie, de Jérusalem, de Las Navas, de Grenade, de Lépante, de Vienne, de Peterwardein. Il pensait que de tels spectacles étaient de nature à faire aimer l’Église et aussi à relever les courages abattus. Le style se ressent de cette pensée maîtresse de l’oeuvre. Il est alerte et vibrant. Il a ce cachet oratoire dont Hervé-Bazin, orateur par nature, ne pouvait se défaire en écrivant. Un livre de cette sorte demandait de l’enthousiasme, de la chaleur, je ne sais quoi d’abondant et de coulant à la fois, comme une onde de fleuve. Tout cela s’y trouve, et par-dessus tout la double leçon que l’auteur y voulait mettre : l’amour reconnaissant pour l’Église, et le sentiment raisonné de l’espérance. En postface : Notice biographique sur l'auteur, beau-frère de René Bazin et professeur à la même Faculté catholique de l'Ouest.
236 pages, 16x20 cms,
A005
21 €
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RépondreSupprimerLES GRANDES JOURNÉES DE LA CHRÉTIENTÉ -PREMIÈRE PÉRIODE : DU PONT MILVIUS À PETERWARDEIN. F. HERVÉ-BAZIN.
RépondreSupprimer« Journées de la Chrétienté », cela veut dire les batailles qui ont représenté des étapes importantes dans l’histoire de la Chrétienté. L’auteur en présente dix, de la reconnaissance politique de la Chrétienté par Constantin - après la fameuse bataille du pont Milvius, en 312 après JC - à la bataille de Peterwardein, en 1717, moins connue que la bataille de Vienne, mais qui mit aux prises l’armée turque et l’armée impériale commandée par le prince Eugène de Savoie. Ce livre est paru en 1887, ce qui explique en partie la fin du décompte. Donc, nous passons en revue la bataille de Tolbiac (496), qui préluda à la naissance de la France chrétienne, la bataille de Poitiers (732) qui arrêta l’invasion musulmane sur le Nord de l’Europe occidentale, la bataille de Pavie (774) où Charlemagne vainquit Didier, roi des Lombards, le siège de Jérusalem en 1099, la bataille de Las Navas de Tolosa (1212) où trois grands princes d’Espagne (Castille, Aragon et Navarre) amorcèrent ce qui sera appelé la Reconquista, terminée par la prise de Grenade en 1492 ; naturellement, la bataille de Lépante (1571) est détaillée, avec la délivrance de Vienne (1683) par le roi de Pologne Jean Sobieski et la dernière bataille sur les Turcs : Peterwardein (1717). L’auteur s’est attaché, d’une part à montrer l’action des papes pour préparer et soutenir spirituellement et financièrement ces batailles, d’autre part à regretter que les royaumes chrétiens se soient aussi vite divisés après ces succès, ce qui minimisait les bénéfices de ces victoires, au goût inachevé. Ce rapprochement des batailles est éloquent pour montrer la force que Dieu apporte lorsque l’on combat sous son étendard. JdS ((Recension parue dans L’Action Familiale et Scolaire, n° 245-246 de juin 2016.)