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Joseph-Louis Guérin, Séminariste, Zouave Pontifical, mort en odeur de sainteté

Les Zouaves Pontificaux ! Ces héros chrétiens qui se sont élancés au secours de l’Église romaine, menacée d’invasion par des Garibaldiens et des Piémontais ! Rien ne leur a manqué, dans cette lutte où la conjuration anti-chrétienne réussit à arracher à la papauté ses États pontificaux : La Moricière, le vainqueur africain venu mettre son épée au service de Pie IX ; les cinq frères de Charette, dont le nom servit de drapeau durant cette épopée de dix années ; le général de Pimodan, mort sur le champ de bataille de Castelfidardo, à la tête d’une poignée de héros combattant à 3 contre 10 ; et, parmi ces martyrs de la sainte cause, un saint : Guérin.
Séminariste nantais, Joseph-Louis Guérin, pendant ses grandes vacances de 1860, rejoint à Rome les volontaires Franco-Belges. Blessé mortellement à Castelfidardo, après sa mort, les miracles ont fleuri sur sa tombe, mais une tentative de béatification était alors politiquement incorrecte...
Cette biographie publiée en 1861 s’appuie sur la correspondance de Guérin, que l’abbé Allard a mise en valeur pour nous faire découvrir, sous une écorce très ordinaire, une âme d’exception. 
Réédition illustrée et augmentée. 
Préface de Laurent Gruaz, auteur d'une thèse de doctorat sur les officiers de Zouaves Pontificaux.

A partir de 15 ans.

Ref. A051  14x20 cm. 262 pages.

17 €

1 commentaire:

  1. Dans cet ou¬vrage, les jeunes et moins jeunes se¬ront enthousiasmés et édifiés par la conduite exemplaire de Joseph-Louis Guérin. Une vie courte - il est mort à 22 ans, le 28 octobre 1860 - mais remplie de labeurs et caractérisée par l’exact accomplissement, en chaque chose, de son devoir d’état : prières, œuvres charitables, études, et enfin, combats sous l’uniforme de zouave pontifical, au temps où les âmes gé-néreuses revêtaient cette livrée pour la défense des États du Pape. La vertu particulière de notre héros fut son hu¬meur égale, en toutes circonstances, témoignant d’une grande patience et d’une joie inébranlable, sereine et communicative, de l’école à l’armée, en passant par le séminaire. Tout au long de sa vie il fut l’ami sur lequel on pouvait compter. Il était infatigable, intrépide, toujours content et aimé de tous, de ses compagnons bien sûr, mais aussi de ses supérieurs. Blessé mortellement à Castelfidardo, le 18 septembre 1860, il se retrouva, par¬mi tant d’autres, dans un hôpital de campagne. On l’y soigna, mais son état empira. Tous ceux qui eurent la grâce de l’approcher purent admirer sa pa¬tience, son courage et son sourire dans la souffrance et les douleurs, sa chari¬té pour son prochain... sans oublier sa grande délicatesse dans ses lettres envers ses chers parents - il était fils unique. Sa mort enfin fut des plus édi¬fiantes. Les pages qui y sont consacrées présentent le type même d’une mort chrétienne, pleine de confiance, d’abandon, de sacrifices et de prières. À partir de 15 ans. (14 x 20, 262 p. Éditions Edilys, 2018,17 €).
    Recension parue dans Lecture et Tradition, n° 92 de décembre 2018

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