Libellés

Clotilde Jannin, Madame Elisabeth de France

Madame Elisabeth avait renoncé au mariage ; après avoir tenu son rang de princesse auprès de son frère Louis XVI, elle refusa de quitter la famille royale au moment de l’épreuve : victime innocente de la Révolution, elle suivit le Roi et la Reine sur l’échafaud, ayant gardé intactes sa foi en Dieu ainsi que sa joie de vivre.
Son procès de canonisation est ouvert. 

A partir de 12 ans.

L’auteur : ingénieur de formation et mère de famille, Clotilde Jannin fait partager sa passion de l’Histoire en écrivant de courtes biographies qui passionneront garçons et filles.

Ref. A067  11x18,5 cm. 146 pages.

12 €

La Collection Jeanne d'Arc d'adresse à la jeunesse.
Du même auteur : Louise de Bettignies, Héroïne de la grande Guerre

Franz Weiser, Le Secret d'Alexis

Alexis est un garçon de quatorze ans ; enjoué, serviable, le jeune Autrichien, à la suite d’un pèlerinage à Rome, en cette année 1925 où Pie XI institue la fête du Christ-Roi, prend à cœur le règne du Christ auprès de ses amis, et regroupe autour de lui le noyau d’une confrérie très particulière : les Chevaliers du Sacré-Cœur. Mais un cousin récalcitrant préfère les mauvaises fréquentations... Pour le sauver, le jeune apôtre serait prêt à donner sa vie...

Ce récit, parfaitement véridique, publié en 1928, et qui vient d’être traduit en langue française pour les Editions Edilys, n’est pas sans rappeler La Lumière des montagnes du même auteur, le Père Weiser, jésuite autrichien.

A partir de 14 ans.

Ref. A066  11x18,5 cm. 132 pages

10 €



La Collection Jeanne d'Arc d'adresse à la jeunesse.

Sergeï Timacheff, Le Sabre perdu de Chamil

L’auteur fit partie des officiers russes de l’Armée blanche qui, sous les ordres de Kappel, Wrangel, Denikine, Koltchak, luttèrent contre les bolcheviks lorsque Lénine, en octobre 1918, voulut imposer sa dictature sur le territoire de l’Empire.

Le Sabre perdu de Chamil fait suite à l’ouvrage du même auteur, Le Diable Blanc de la Mer noire, Sergeï Timacheff, et relate son enfance, avant de dévoiler comment il retrouva son sabre légendaire : au moment où il devait être fusillé, ce sabre avait été confisqué par le commissaire bolchevik qui l’avait condamné.
Troisième volet de la saga familiale, la traduction en est due aux descendants de l’auteur, qui avaient déjà traduit Le Diable Blanc, mon époux, souvenirs d’Alexandra Timacheff, née princesse Troubetzkoy (Éditions Edilys 2018).

A partir de 15 ans.

Ref. A065. 14x20 cm. 82 pages. 

8 €

Aux mêmes Editions : 
Sergeï Timacheff, Le Diable Blanc de la Mer noire
Alexandra Timacheff, Le Diable Blanc, mon époux, souvenirs d'une princesse.

Emile Keller Histoire de France Tome II (de Philippe le Bel à Henri IV

Edition mise à jour, cet ouvrage remarquable replace l’histoire du royaume très chrétien dans son contexte religieux, brossant un saisissant tableau parallèle de la monarchie et des institutions chrétiennes: le Tome II de cette Histoire catholique de la France remettra en question beaucoup d’idées reçues, sur la Guerre de Cent ans et Jeanne d’Arc, l’Espagne de Charles-Quint et Bayard, la Saint-Barthélémy et Henri IV.

Émile Keller, le rapporteur à la Chambre du Vœu national de la Basilique du Sacré-Cœur, ce député alsacien qui eut l’honneur d’être considéré par Napoléon III comme son ennemi personnel, sut faire de l’Histoire une maîtresse de vérité. Son Histoire de France, parue en 1858, est le résultat de plusieurs années d’investigations historiques. Il s’attacha à pénétrer les traditions ancestrales de la nation française.
Édition revue et mise à jour, illustrée et augmentée de notes historiques.

Ref. A063  20x28 cm. 154 pages.

Tome premier : de la Gaule à Saint Louis. (164 p.)
24 € port offert, 48 € les deux tomes.

Louise de Bettignies, Héroïne de la Grande Guerre

Clotilde Jannin inaugure notre Collection Jeanne d'Arc par une biographie passionnante de Louise de Bettignies, cette jeune héroïne surnommée la Jeanne d’Arc du Nord, qui mourut victime des sévices infligés en prison par ses geôliers boches. A la tête du réseau Alice, service de renseignements entre la Belgique et le Nord de la France envahies et les Alliés, elle servit son pays avec efficacité, comme en témoigne la citation suivante :
« S’est volontairement dévouée pendant plusieurs mois, animée uniquement par le sentiment patriotique le plus élevé, pour rendre à son pays un service des plus importants pour la défense nationale. A affronté avec un courage inflexible toutes les difficultés périlleuses de sa tâche patriotique, les a surmontées grâce à ses capacités et à son dévouement, en risquant sa vie, et en assumant les plus graves responsabilités, déployant, en un mot, un héroïsme qui a été rarement surpassé.» Joffre, général en chef, le 20 avril 1916.
Entre ce 20 avril 1916, date de sa condamnation, et le 27 septembre 1918, à la veille de l'Armistice, elle réussit encore à montrer son patriotisme et à rayonner sa foi catholique : c'est d'ailleurs son patriotisme qui lui valut, de la part de ses geôliers, les mesures inhumaines dont elle mourut.

A partir de 14 ans.


Ref. A061  12x18,5 cm. 154 pages.

12 €



La Collection Jeanne d'Arc d'adresse à la jeunesse.
De Clotilde Jannin, Madame Elisabeth de France   A067   12 €

René Bazin, Journal d'un civil pendant la Guerre, Tome II


Suite du Tome I, Journal intime de René Bazin, inédit publié à partir des Cahiers manuscrits, écrits par l'académicien pendant la première Guerre mondiale (Fonds RB des Archives départementales de Maine-et-Loire.)
Ouvrage illustré de photographies familiales (Fonds de l'Association des Amis de René Bazin).
Plus de 500 notes historiques ou biographiques, et un Index des noms cités, en facilitent la lecture. 
Commencé en 1916, ce Tome II s'achève en avril 1919.

Extraits du Journal :
26 février 1916. L’angoisse est grande. Les Allemands font une attaque à mort.
10 mars 1916. Le caractère apocalyptique, le trait satanique de cette guerre se dévoile de plus en plus.
12 mars 1916. Castelnau réunit un conseil de guerre, prend sur lui de remplacer le général en pleine bataille. Il appelle Pétain, se rend compte des positions, ordonne de tenir. C’est par un homme de grande piété que Dieu devait rétablir nos affaires.
6 novembre 1916. Dans la journée, comme je travaillais à mon bureau, on m’apporte un télégramme. Il est de Nicolas-René : « Louis blessé très légèrement, une balle en séton dans le mollet droit. Soyez sans inquiétude. » [Nicolas-René et Louis, fils de René Bazin, sont officiers.]
26 mars 1918. Quelle dinde il a fallu, au premier jour de la guerre, pour ordonner à nos armées de reculer de dix kilomètres, tout le long de la frontière ! Je crois qu’elle s’appelait Viviani. 
30 juillet 1918. Je reviens de visiter la mère Hamelin. Elle nous a parlé de ses deux gars, un cavalier, un infirmier, qui n’en peuvent plus.
Ô mon Dieu, cette victoire, quand nous n’avons plus de forces, donnez-la vite ! Il n’y aura bientôt plus que des mères, des veuves en deuil, des vieux, des enfants et des étrangers sur le sol.
2 janvier 1919. Louis Bricard revient d’Alsace reconquise, ravi de l’enthousiasme avec lequel on a accueilli les soldats français.

Ref. A057. 16x20 cm. 302 pages.

20 €.

Voir Journal d’un civil pendant la Guerre, Tome I (1914-1915), 270 p. 20 €. Ref. A056.


Saint Nicolas, évêque de Myre

Le saint le plus populaire, et pourtant le plus méconnu ! Que sait-on de saint Nicolas, hormis cette légende des trois petits enfants salés comme pourceaux, corruption de l’histoire des trois jeunes officiers condamnés à mort par Constantin, et sauvés par l’évêque de Myre ?
Que sait-on du champion de l’orthodoxie, au concile de Nicée, face à la subtilité grecque et la mauvaise foi arienne ?
Que sait-on de certain sur la vie de ce grand saint, secours des infortunes, patron des marins, des enfants surtout, devenu si populaire au Moyen Age, avant d’être si décrié ? Jansénistes, protestants, rationalistes, tous se sont plu à accumuler sur sa mémoire, depuis le siècle des Lumières, des ténèbres si épaisses qu’il importait de rétablir, par des documents fiables, l’histoire authentique du grand évêque thaumaturge, telle que fidèlement transmise par la Tradition.
Cet ouvrage d’Eugène Marin nous montre un vrai saint, incarné dans son époque, en chair et en os, c’est là son mérite. édité en 1917, il méritait une réédition, augmentée d'illustrations et d’une Postface, due à l’amabilité de l’archiviste de la basilique Saint-Nicolas de Bari, le Père Gerardo Cioffari OP, grand spécialiste de notre saint, pour faire profiter le lecteur des dernières avancées de la recherche historiographique.

Ref. A061  14x20 cm.  200 pages.

15 €

Boris Solonévitch, Le Mystère de Solovky

Le mystère de Solovky est largement inspiré de faits réels : Boris Solonévitch a subi la dure vie de ce goulag au large de la Mer Blanche (voir Un Chef Scout dans la tempête bolchevique, réédition Edilys, 2015). Il en tire un roman passionnant. 
Quoique les héros soient un ancien chef scout (Dima), et une ancienne cheftaine (Olga), il ne s'agit pas spécifiquement d'un roman scout, au sens réducteur du terme, mais d'un ouvrage pour tout public : les héros découvriront dans leur patriotisme et leur flamme naissante l'un pour l'autre, le secret de leur détermination face au péril.

Publié en 1942, avec comme sous-titre : Roman unique de la vie de la jeunesse soviétique contemporaine, il n’avait pas été réédité à ce jour.

[...] L’espion observe les lieux. Il tourne le volant qui ferme l’entrée du souterrain, s’approche du second volant, lit l’inscription et éclate de rire. Sans se soucier des recommandations qu’il vient de lire, il empoigne la manivelle et actionne le volant. Mais celui-ci est dur à manipuler, et il dépose sa bougie dans une excavation de la paroi, et pose son fusil. Puis il se met à tourner des deux mains. La roue obéit en grinçant. Soudain une sonnerie retentit, la pierre qui supporte l’espion se dérobe sous ses pieds, et en poussant un cri d’horreur il culbute dans un trou. Un bruit sec et la pierre a repris sa place. 
Olga et Dima, pétrifiés, contemplent longtemps l’endroit où ce drame rapide s’est déroulé. Terrifiés, ils n’osent bouger. 
— Qui était-ce ? 

A partir de 15 ans.

Ref. A060  14x20 cm. 240 pages.

15 €

La Chanson de Roland, Version originale et traduction de Joseph Bédier

Publiée d’après le Manuscrit d’Oxford et traduite par Joseph Bédier, de l’Académie française. 
Fac-similé de l’édition de 1928, Édition d’Art, Paris.
Original et traduction en vis-à-vis.

LE comte Roland, à grand effort, à grand ahan, très douloureusement, sonne son olifant. Par sa bouche le sang jaillit clair. Sa tempe se rompt. La voix de son cor se répand au loin. Charles l’entend, au passage des ports. Le duc Naimes écoute, les Francs écoutent. Le roi dit : « C’est le cor de Roland ! Il n’en sonnerait pas s’il ne livrait une bataille. » Ganelon répond : « Il n’y a pas de bataille ! Vous êtes vieux, votre chef est blanc et fleuri ; par de telles paroles vous semblez un enfant. Vous connaissez bien le grand orgueil de Roland : c’est merveille que Dieu si longtemps l’endure.»
Le comte Roland a la bouche sanglante. Sa tempe s’est rompue. Il sonne l’olifant douloureusement, avec angoisse. Charles l’entend, et ses Français l’entendent. Le roi dit : « Ce cor a longue haleine ! » Le duc Naimes répond : « C’est qu’un vaillant y prend peine. Il livre bataille, j’en suis sûr. Celui-là même l’a trahi qui maintenant vous demande de faillir à votre tâche. Armez-vous, criez votre cri d’armes et secourez votre belle mesnie. Vous l’entendez assez : c’est Roland qui désespère. »

Ref. A059. 370 pages. 14x20 cm.

22 €

René Bazin, La Closerie de Champdolent

  Écrit pendant la grande Guerre, publié en 1917, cet ouvrage est un de ceux où René Bazin s’est surpassé : à la fois roman d’une grande finesse psychologique et récit de guerre où l’on voit la vie des soldats au front. Les personnages masculins nous sont sympathiques, le vieux père Quéverne, son fils Jean, prêtre, et bien sûr son jeune frère, Pierre, ce Breton malheureux en son mariage, mais aussi le valet Kerdudal, transfiguré par le métier de soldat, sans oublier le capitaine, qui ressemble certainement au capitaine Nicolas-René Bazin, fils aîné de l’auteur, modèle d’officier (voir le Journal d’un civil pendant la guerre).
   Dans ce roman, René Bazin montre le rôle nécessaire de la femme, et le péril qui guette ces ménages dont l’épouse n’a pas reçu une solide éducation religieuse : “ Il était plus dévot que sa femme ”. “ Marie Quéverne n’appartenait point à une famille aussi saine ; elle n’avait point reçu les mêmes leçons. On ne l’avait pas élevée. Elle ignorait la contrainte, la règle, la raison de vivre, et le bonheur des autres. Elle s’aimait elle-même au-dessus de tout, et cela gâtait ce qu’il y avait de bon en elle. ” 
   La Guerre, paradoxalement, va apporter, à ce ménage éclaté, la réconciliation, le pardon chrétien, en des pages poignantes.

Ref. A058. 14x20 cms. 180 pages.

13 €