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René Bazin, Journal d'un civil pendant la Guerre, Tome I (1914-1915)


Ce Journal de guerre tenu par l’illustre académicien pendant quatre années (totalisant dix Cahiers), complément indispensable de Récits du temps de la Guerre, est rendu public pour le centenaire de l’armistice. C'est donc une vraie nouveauté, et nous y découvrons un Bazin "qui se lâche", qui décrit sans concession ces années troublées. Son accès aux personnalités les plus hautes, le Pape et les cardinaux, le Président de la République, députés et généraux, ses relations avec le monde littéraire, scientifique, médical, et bien sûr religieux, les lettres qu’il reçoit de toutes les couches de la population, les coupures de presse qu'il colle entre deux anecdotes, donnent à ces Cahiers intimes un caractère encyclopédique. 
Ouvrage augmenté de photographies, d'un Index des noms cités, et de plus de 500 notes historiques ou biographiques pour en faciliter la lecture.



Avant-propos de Véronique de Nercy-Le Gall, Présidente de l'Association des Amis de René Bazin

Extraits du Journal :
Dimanche 2 août 1914. Premier jour de la mobilisation. Nous avons, après la grand-messe, réunion extraordinaire du Conseil municipal à Saint-Barthélemy. L’adjoint Soret pense à ses avoines et à son blé, car le fils est du premier départ. « Tout de même, monsieur, les Puissances auraient pu attendre que les moissons fussent rentrées, avant de faire la guerre. Tout est dans les champs ! »
Mercredi 8 novembre 1914, 3 heures. Arras. Place du beffroi, il reste presque toutes les façades, mais plus de beffroi. A droite, un tas de briques. Près du beffroi aussi. Des tuyaux sortent des caves. Façades de pierre blanche, murs de briques.
Les Rangeardières, le 13 décembre 1914. Marcel Jahan (frère Jacinthe), me dit : « Je vous assure que j’aimerai être tué à la guerre, surtout en emportant des blessés. » Il a le sentiment du martyre, de Dieu, des âmes. 
Mardi 28 décembre. Louis nous écrit qu’il a reçu, pour Noël, la Croix de guerre, avec citation à l’ordre du régiment, qui lui reconnaît : « les plus belles qualités militaires ».

Ref. A056. 16x22 cm. 270 pages.

20 €

Voir René Bazin, Journal d'un civil pendant la Guerre, Tome II (1916-1919), 302 p. 20 €.

Franz Weiser, La Lumière des montagnes

« Je lus la lettre trois fois, d’un bout à l’autre, la déchirai et la jetai au feu. Je n’en dis mot à Hans. Dans un premier temps, je ne savais pas au juste si je devais rire ou me fâcher au sujet de cette missive. Finalement je la pris au sérieux, et ressentis soudain avec un frémissement d’horreur la menace qui se cachait derrière ces lignes : la volonté diabolique de Berner de corrompre Hans à tout prix. Je savais pertinemment qu’il n’allait pas renoncer, jusqu’à ce qu’il ait atteint son but. Hans me sembla perdu, sans recours... »

Ce roman lumineux du Père Weiser, jésuite autrichien, montre le rayonnement que peut avoir un jeune homme, résolu à ne pas mettre « sa religion dans sa poche », dans un environnement scolaire hostile.

A partir de 15 ans

Ref. A055  14x20 cm. 130 pages.

12 €

Du même auteur : Le Secret d'Alexis (Collection Jeanne d'Arc)

Marie Hervé-Bazin, Vieille Cigale

L’Auteur. 
Bon sang ne peut mentir : Sœur de René Bazin, épouse de Ferdinand Hervé-Bazin, (auteur des Grandes Journées de la Chrétienté), Marie Hervé-Bazin a écrit, sous le pseudonyme de Jacques Bret, plusieurs romans à l’usage des jeunes filles, avec un tact et un art de conter dignes du grand Académicien.

Le roman. 
Sous ce titre Vieille Cigale se cache un authentique et délicieux roman pour jeunes filles, dont l’héroïne, la charmante Véronique, ne peut épouser René, qui l’a sauvée d’une mort certaine, à cause de l’oncle, un "parvenu" louchant sur le château que ces parisiennes viennent d’acquérir à la mort de monsieur le comte.
L’amour de Madame Clausel, ancienne cantatrice, pour sa nièce, lui fera trouver la solution à une situation apparemment sans issue.
Illustration de couverture : Blanche Descolonges

Ref. A054.  14x20 cm. 256 pages.

16 €

Le petit Lord et le mystère de la Tour d'Ivoire

Nouveauté

Alors qu’un mouvement de conversion de l’anglicanisme au catholicisme se dessine dans les années 1860, Cédric, anglican, rencontre Herbert, jeune catholique, au début des vacances scolaires, avec qui il se lie d’amitié. De surprises en découvertes, les deux jeunes garçons, au cours d’aventures palpitantes, vont devoir résoudre le mystère qui hante le château du Comte de Varincourt.
écrit pour la jeunesse catholique, ce roman d’aventures est rempli de références historiques sur le passé des persécutions religieuses de l’époque élizabéthaine, passé qui resurgira de manière inattendue...

A partir de 14 ans

Ref. A053  210 pages 14x20 cms

15 €

Sergeï Timacheff, Le Diable Blanc de la Mer Noire

« 1917 : un frisson d’horreur nous envahit à la nouvelle des événements de février, à Petrograd : la Révolution, l’abdication du tsar... Puis la Révolution bolchevique, en octobre, où tous les officiers étaient fusillés : ne voulant pas courir le risque d’être pris par les bolcheviks, je décidais d’emmener ma femme loin de Moscou, persuadé qu’avec l’aide des cosaques, à Orenbourg, on pourrait y organiser un centre de résistance. »

  L’auteur fit partie des officiers russes de l’Armée blanche qui, sous les ordres de Kappel, Wrangel, Denikine, Koltchak, luttèrent contre les bolcheviks lorsque Lénine, en octobre 1918, voulut imposer sa dictature sur le territoire de l’Empire. Son odyssée personnelle retrace l’héroïque soulèvement de ces Vendéens qui, en 1919, marchèrent sur Moscou.

A partir de 15 ans.


Réf. A025   270 p.   14x20 cm   

18 €

Voir aux mêmes Editions :
Alexandra Timacheff, Le Diable Blanc, mon époux.  Souvenirs d’une Princesse.
Sergeï Timacheff, Le Sabre perdu de Chamil

Alexandra Timacheff, Le Diable Blanc, mon époux. Souvenirs d'une Princesse

« 1917 : un frisson d’horreur nous envahit à la nouvelle des événements de février, à Petrograd : la Révolution, l’abdication du tsar... Puis la Révolution bolchevique, en octobre, où tous les officiers étaient fusillés : ne voulant pas courir le risque d’être pris par les bolcheviks, je décidais d’emmener ma femme loin de Moscou, persuadé qu’avec l’aide des cosaques, à Orenbourg, on pourrait y organiser un centre de résistance. »
Ces lignes sont écrites en 1923 par le major Sergueï Timacheff (Le Diable Blanc de la Mer Noire). Son épouse Alexandra, née Princesse Troubetskoy, écrivit ses propres Souvenirs en 1926 : enfin traduits en français, ils sont le complément indispensable de cet époustouflante aventure. Cette édition, augmentée de photographies des archives familiales et de notes historiques, constitue par conséquent, non seulement une nouveauté, mais un véritable scoop.

A partir de 15 ans

Ref. A052  236 p,  16x22 cms, 

19 €.

Joseph-Louis Guérin, Séminariste, Zouave Pontifical, mort en odeur de sainteté

Les Zouaves Pontificaux ! Ces héros chrétiens qui se sont élancés au secours de l’Église romaine, menacée d’invasion par des Garibaldiens et des Piémontais ! Rien ne leur a manqué, dans cette lutte où la conjuration anti-chrétienne réussit à arracher à la papauté ses États pontificaux : La Moricière, le vainqueur africain venu mettre son épée au service de Pie IX ; les cinq frères de Charette, dont le nom servit de drapeau durant cette épopée de dix années ; le général de Pimodan, mort sur le champ de bataille de Castelfidardo, à la tête d’une poignée de héros combattant à 3 contre 10 ; et, parmi ces martyrs de la sainte cause, un saint : Guérin.
Séminariste nantais, Joseph-Louis Guérin, pendant ses grandes vacances de 1860, rejoint à Rome les volontaires Franco-Belges. Blessé mortellement à Castelfidardo, après sa mort, les miracles ont fleuri sur sa tombe, mais une tentative de béatification était alors politiquement incorrecte...
Cette biographie publiée en 1861 s’appuie sur la correspondance de Guérin, que l’abbé Allard a mise en valeur pour nous faire découvrir, sous une écorce très ordinaire, une âme d’exception. 
Réédition illustrée et augmentée. 
Préface de Laurent Gruaz, auteur d'une thèse de doctorat sur les officiers de Zouaves Pontificaux.

A partir de 15 ans.

Ref. A051  14x20 cm. 262 pages.

17 €

Julie Lavergne, Légendes de Trianon, Versailles et Saint Germain

Dans ces Légendes de Trianon, Versailles et Saint-Germain, qu'elle considérait comme son chef-d’œuvre, Julie Lavergne brosse, avec tout son art de conter, l’ambiance frivole qui régnait à la cour des Rois très chrétiens. La veille de son arrestation, Louis XVI chassait dans les forêts de Saint-Germain... 
Dans cette ambiance surréaliste d’une noblesse dansant sur un volcan, l’auteur sait glaner des perles auprès de personnages, nobles dames, sculpteurs, ou simples jardiniers, dont le souvenir demeure un baume au cœur de tout Français, depuis le commencement de la sanglante farce républicaine.
Réédition de huit récits des Légendes de Trianon, avec en annexes La Diane de Marly, ainsi que Charlotte Corday.

Réédition comprenant sept illustrations dont quatre en couleurs.

Ref. A050  250 pages, 14x20 cm. 

17,50 €

René Bazin, Le Guide de l'empereur

Le Guide de l’empereur date de 1901. Outre la nouvelle portant ce nom, 14 courts récits complétaient ce volume. 
Pour la présente réédition, la dernière nouvelle, Le petit de treize ans, déjà présente dans Pages religieuses, temps de paix & temps de guerre (réédition Edilys 2015), a été remplacée par celle intitulée Histoire de vingt-quatre sonnettes, publiée en 1899 par Oudin sous la forme d’un ouvrage illustré. 

Ref. A049  244 pages, 14x20 cm

19 €











— L’enfant était venu à vous, et vous le renvoyez. Vous ne voyez que la gêne qu’il nous causerait ; vous ne vous doutez pas du bonheur qu’il apporterait ici. Car je ne me marierai pas ; j’ai toutes les chances du monde, sans compter le goût, peut-être, de rester vieille fille. Mon père, il faut y penser. Nous trouverons bientôt que c’est trop peu d’être deux. Si nous gardions l’enfant, dites? Dans quelques mois, il sera déjà drôle. Dans deux ou trois ans... 
— La mère le reprendra, folle que tu es ! 
— Alors, vous aurez fait une grande charité. Mais si elle ne le reprend pas – et c’est probable ! – vous lui apprendrez à lire, au petit, vous lui donnerez vos idées, vous l’aurez comme compagnon... 
— Allemand ! cria M. Audouin. 
— Français ! reprit Véronique. Il l’est déjà par sa mère. Et qui saura, dans quinze jours, que le père est étranger ? L’enfant sera le vôtre. Vous ferez de lui un soldat... un officier... un autre vous-même ! 
M. Audouin se leva tout d’une pièce. Il eut une flamme dans les yeux, et il répondit, comme s’il déclamait : 
— Un soldat français, un officier, ma revanche à moi ! Tu as des idées, Véronique, des idées sublimes ! 
— Et alors ? 
— J’accepte, à cause de ça.