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Un Chef scout dans la tempête bolchevique

28 juillet 1934. Une seule pensée trotte dans ma tête : réussir cette évasion ! Mes provisions sont dans ma trousse de pharmacie, je quitte le camp de concentration avec pour objectif 250 kilomètres de forêts et de marais jusqu’à la frontière finlandaise... Un scout, un sportif, un chasseur, pourrait-il échouer durant cette expédition ?
Boris Solonévitch, dans une autobiographie émouvante et palpitante, nous dévoile, bien avant L’Archipel du Goulag, l’effroyable machine à broyer du communisme, l’existence du sinistre Camp de Solovki, le plus secret de la Russie soviétique, mais aussi la lutte ardente de toute une jeunesse chrétienne contre l’embrigadement marxiste. 
Ce livre est un témoignage. Il a été écrit par un chrétien, par un Chef scout, par un ardent patriote russe, pour avertir le monde libre que son pays agonise sous la poigne sanglante du Guépéou.
Réédition de la traduction française de 1939, illustrée (sept planches intérieures en plus de la couverture), et augmentée d'un cahier central de photographies d'archives.
A partir de 15 ans
296 p. 16x22 cm  Réf. A014
21 €

Du même auteur : Le Mystère de Solovky (15 €)

1 commentaire:

  1. Ce récit est autobiographique. Boris Solonévitch (1898-1989), ardent patriote russe, a d’abord combattu le bolchévisme en tant que militaire dans l’Armée Blanche. Il est blessé en Crimée en 1919. Il a ensuite poursuivi ce combat en tant que Chef scout. Le scoutisme avait été interdit en URSS et remplacé par les Jeunes Pionniers rouges. Continuer les activités scoutes relevait à l’époque d’une forme de résistance au bolchévisme.
    Incarcéré une première fois en 1921, puis encore en 1926, il passe cinq longues années au Goulag, sur l’île concentrationnaire de Solovki. A peine libéré, il décide de s’échapper de l’URSS et emmène son frère et un neveu. Mais leur tentative échoue et ils sont condamnés à huit ans d’emprisonnement dans un » camp de travail correctionnel » pour » tentative d’évasion du paradis socialiste « . Indomptable, Boris Solonévitch s’évade du camp le 28 juillet 1934, et parvient au bout d’une incroyable aventure à sortir de l’URSS et à retrouver en Finlande son frère et son neveu.
    Echappés de l’emprise soviétique, ils restent des résistants et lancent en Bulgarie une revue contre-révolutionnaire dont les locaux seront victimes d’un attentat en 1938.
    Cet ouvrage est paru pour la première fois en russe en 1937, puis traduit en français en 1939, et n’avait jamais fait l’objet d’une réédition jusqu’à aujourd’hui. Les éditions Edilys y ont ajouté quelques dessins très réussis de Clémence Meynet ainsi que des photographies d’époque provenant des archives de Solovki.
    Voici une lecture à conseiller aux jeunes gens, dès 15 ans, particulièrement à ceux engagés dans le scoutisme. Boris Solonévitch reste un modèle de Chef scout et de chef chrétien. Son récit, empreint d’une dimension spirituelle importante, devrait toucher les âmes et rappeler ce qu’est le véritable honneur du scoutisme.

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